LE TINTORET, 500 ANS PLUS TARD
Si on en croit la rumeur, le grand Tintoret, né Jacopo Comin en 1518, et dont la fougue artistique lui a valu le surnom d’Il Furioso, aurait inscrit sur les murs de son atelier les mots suivants : LE DESSIN DE MICHEL-ANGE ET LA COULEUR DU TITIEN.
À l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du Tintoret, plusieurs expositions ont été mises sur pied, principalement dans les musées de la Sérénissime ainsi qu’au National Gallery of Art de Washington.
Inaugurée le 10 mars prochain, l’exposition de la capitale américaine ne privera pas la ville de Venise des œuvres les plus majestueuses du maître italien, œuvres qui, en raison de leur nature ou de leur taille imposante, sont très difficiles sinon impossibles à déplacer.
Bien que l’on croise forcément, le long des itinéraires touristiques de Venise, l’héritage du Tintoret – je pense, entre autres, au Paradiso et au Miracle de l’esclave, respectivement conservées au Palais des Doges et aux Galeries de l’Académie –, il est également possible d’admirer en toute quiétude, à l’écart de l’affluence, plusieurs autres créations du grande peintre, dans l’enceinte de la Scuola Grande di San Rocco, par exemple, ou encore dans des églises vénitiennes où le voyageur pénètre rarement.
La Fondation des musées de Venise met à la disposition des visiteurs un plan sur lequel sont clairement indiqués tous les sites abritant des œuvres du Tintoret. Si jamais vous envisagiez d’entreprendre cette belle grande tournée, jetez un œil sur cet article du New York Times, où le journaliste Jason Farago raconte comment il est parvenu à voir 150 œuvres du Tintoret en seulement trois jours…
A presto !