Le Café à l’italienne : tout simplement top !
Comme l’écrivait la romancière américaine Justina Chen Headley dans l’un de ses livres : « Une vie agrémentée d’aventure, c’est bien ; mais un café préparé avec soin, c’est encore mieux. »
Vous l’avez deviné : aujourd’hui nous allons parler café. Et je vous propose de commencer par un petit sondage : ceux et celles d’entre vous qui ne jurent que par le Nespresso, levez la main… C’est ce que je craignais : une majorité d’entre vous. Eh bien, j’espère que ce petit billet vous fera changer d’avis.
Je suis Autrichienne, comme vous le savez. Vienne et ses célèbres Kaffeehäuser (« maisons de café ») ont la réputation de servir à leur clientèle du café de qualité. Cela remonte aux tentatives de conquête de la Cité impériale par les Turcs aux 16e et 17e siècles. S’ils ont échoué dans leurs projets militaires, les Turcs n’en ont pas moins réussi à transmettre aux Autrichiens leur « science » du café.
N’empêche, le café autrichien – de nos jours en tout cas – n’a ni la rondeur ni l’arôme du café italien. Il a plutôt tendance à être agressif, clairet, un peu amer.
Le secret des Italiens ?… La cafetière « moka » – appelée également « cafetière italienne » ou macchinetta (petite machine). A n’en point douter, l’une des plus grandes inventions depuis celle de la roue.
J’en ai trois à la maison, de contenances différentes : pour 3, 6 et 9 tasses – je parle bien sûr ici de tasses italiennes (les toutes petites). Tous les matins, il me faut mes trois tasses rituelles en arrivant au bureau, celles-ci accompagnées de lait et d’un croissant. Certains d’entre vous, chers lecteurs, se souviendront de cette confidence que je vous avais faite il y a quelques mois : sans mes trois tasses du matin, je me transforme pour le reste de la journée en vilain lutin ! Ce qui me ramène à l’esprit cette phrase de Sir Oliver Wendell Holmes (1891): « Le café du matin apporte un plaisir dont l’intensité ne peut être égalée ni par le thé de l’après-midi ni par celui du soir. »
Ma marque de café favorite est Illy Caffè (100% arabica). Pas bon marché, c’est vrai ; mais vous comprendrez pourquoi lorsque vos papilles en feront l’expérience.
Les machines à café qui ont recours aux capsules – celles qu’utilise Nespresso, par exemple, – n’ont pas du tout ma faveur. D’abord, on n’a pas le choix : il faut acheter les capsules conçues pour telle ou telle machine. Ensuite, on vous propose tellement d’options et de déclinaisons de café qu’on n’arrive plus à s’y retrouver – en tout cas, moi je n’y arrive pas. Enfin, si on se soucie un peu de son environnement et du sort de la planète, les capsules jetables, ce n’est pas extra.
Dans un prochain article, on apprendra ensemble à lire l’avenir dans le marc de café. Le marc de café italien, bien entendu !